La contraception hormonale ne diminue pas l’efficacité du traitement antiviral chez les femmes débutant un traitement
Une étude réalisée sur plus de 1000 femmes séropositives pour le VIH et rendue publique en 2017 conclue que la contraception hormonale ne diminue pas l’efficacité du traitement antiviral chez ces femmes lorsqu’elles débutent un traitement antirétroviral.
Ces femmes participaient à trois essais de prévention intéressant des couples séro-différents en Afrique sub-saharienne (les essais Partners in Prevention HSV/HIV Transmission, Couples Observational, et Partners PrEP).
A l’initiation des traitements antirétroviraux, 20% des femmes avaient une contraception hormonale injectable, 6% un implant, 5% un contraceptif oral et 69% aucune contraception hormonale.
Leurs charges virales ont été analysées dans le plasma et les secrétions endocervicales au moment de la mise sous traitement antirétroviral et 6 mois plus tard. L’étude a montré (1) que les taux de succès thérapeutiques obtenus sont élevés (90% des femmes avaient une charge virale < 400 copies/ml à 6 mois) et (2) que la contraception hormonale était sans effet positif ou négatif sur la baisse attendue des charges virales.
Les femmes séropositives pour le VIH peuvent sans danger poursuivre leur traitement hormonal lorsqu’elles débutent un traitement antirétroviral.
Références : Patel RC et coll. J Acquir Immune Defic Syndr. 2017 May 1 ;75(1):91-96.